Après une matinée consacrée à la découverte d’expériences d’agriculteurs urbains, les futurs candidats étaient amenés à poursuivre la journée en planchant sur une réponse fictive à l’appel à projets. L’occasion pour eux d’acquérir de bons réflexes avant de monter leurs dossiers – bien réels cette fois-ci – pour la saison 2…
Le 2 octobre 2017, l’atmosphère
était studieuse dans la Mairie du 10e arrondissement. Cette après-midi
d’automne, les jardiniers et paysagistes désireux de réussir leur candidature à
la saison 2 des Parisculteurs s’étaient répartis entre différentes tablées.
Objectif : analyser la réponse d’un porteur de projet d’agriculture
urbaine imaginaire à la demande d’un partenaire, fictif lui aussi. Un
exercice critique, utile pour comprendre les contraintes pragmatiques,
logistiques et économiques inhérentes à la conception d’une ferme urbaine, mais
aussi pour apprendre à collaborer entre parfaits inconnus. Cette difficulté
supplémentaire semble avoir été facilement surmontée par les huit équipes,
armées d’un paper board et de leur
esprit d’analyse. Ici, Jean-Baptiste griffonne les remarques de ses camarades,
pendant que Jeanne les interpelle au sujet des contraintes de portance. Et si
les rires fusent de la table d’à côté – la bonne humeur étant aussi au
rendez-vous ! – tous restent bien concentrés, encouragés par les
experts présents ! Car au bout d’une heure, plus question de plaisanter :
chaque groupe doit présenter son diagnostic aux autres, soulignant points forts
et points faibles du projet soumis à leur examen. Un résultat « très positif », selon
Jacques-Olivier Bled, responsable de la mission agriculture urbaine à la Mairie
de Paris, pour qui les « principales
faiblesses de cette étude de cas ont été bien cernées ». Un
enthousiasme également partagé par ces étudiants d’un jour : “Je pense que cet atelier était
intéressant et complet pour qui voudrait candidater. Je suis certaine que cette
expérience a beaucoup aidé les futurs porteurs de projet !” raconte
Diane, venue en curieuse. Espérons que les paysagistes et jardiniers présents aient
profité de l’exercice. Un mystère qui ne pourra être révélé qu’après le 8
janvier 2018, date limite du dépôt des dossiers !